Cette semaine, j’ai choisi de parler d’un sujet un peu plus sensible soit les alternatives naturelles aux anti-dépresseurs. Je tiens à mentionner que je ne suis pas médecin et que mon objectif avec cet article est tout simplement d’informer sur les différentes alternatives qui existent.
Je trouve qu’on parle très peu de ce type de médication et que cela semble être un sujet assez tabou ici au Québec. Nous avons tendance à croire que la maladie mentale est signe de faiblesse et source de honte. Toutefois, selon mon opinion personnelle, il n’y a aucune honte à en parler. Au contraire, je crois que cela peut être bénéfique d’en parler ouvertement.
Toutefois, avec la médecine traditionnelle, j’ai l’impression qu’on a tendance à prescrire rapidement ce type de médication. Je suis d’accord que certaines personnes en ont réellement de besoin. Toutefois, certains vont prescrire des antidépresseurs au moindre signe de tristesse, d’anxiété et de fatigue.
Lorsque quelqu’un souffre de fatigue, d’humeur maussade, de troubles cérébraux, de stress/anxiété, nous les collons rapidement à un antidépresseur que la personne prendra probablement pour le reste de ces jours. Toutefois, où dans ce protocole avons-nous cherché à savoir pourquoi l’individu se sent de cette façon?
Selon mon opinion personnelle, les antidépresseurs ne devraient pas, pour une dépression légère, constituer une solution à long terme.
L’utilisation, à long terme, d’antidépresseurs a été associée à une foule d’effets secondaires négatifs en plus d’engendrer une dépendance. Plus vous en prenez, plus vous en voudrez! Il est clair qu’il est judicieux, sur le long terme, de faire tout ce que l’on peut pour se libérer de ces médicaments. Pratiquement tous les antidépresseurs ont des effets secondaires tels que la prise de poids et une diminution de la libido – à mon avis, ce ne sont pas des éléments qui permettent de retrouver un état d’esprit sain et positif!
C’est pourquoi, dans cette optique, je vous présente quelques alternatives qui ont fonctionné pour un certain nombre de personnes et ont aidé à les sevrer de divers tranquillisants et antidépresseurs. Veuillez noter ici qu’il s’agit de suggestions à essayer parallèlement à votre médicament, dans le but de vous sentir suffisamment bien (en consultation avec votre médecin) pour éventuellement éliminer le médicament complètement.
De plus en plus de recherches tendent à démontrer que l’activité physique pourrait jouer un rôle majeur dans la prévention ou le traitement de la dépression.
Premièrement, la pratique régulière de l’activité physique à un impact majeur sur l’anxiété. Les personnes anxieuses auraient tout intérêt à bouger afin d’améliorer leur état de santé mentale. Le fait de pratiquer une activité physique pendant plus de 30 minutes aura un effet immédiat sur le niveau d’anxiété.
Il semble que lorsqu’on a recours à l’activité physique dans le traitement de pathologies comme la dépression ou l’anxiété, il est important de considérer le plaisir et la satisfaction que l’on ressent lors de l’activité physique. En effet, il semble que plus le plaisir associé à l’activité physique est grand, meilleurs seront les bénéfices sur le bien-être psychologique.
Il a été aussi été démontré que les gens qui pratiquaient une activité physique de type modéré sur une longue période voyaient généralement leur humeur améliorée.
La pratique régulière d’exercice augmente la sécrétion naturelle de la sérotonine et diminue la sécrétion du cortisol (hormone du stress), ce qui crée un effet antidépresseur. De plus lors d’activité physique intense, l’hypophyse et l’hypothalamus sécrètent des endorphines qui a une capacité analgésique (similaire à celle que procure la morphine) et procure une sensation de bien-être dans tout le corps.
Les effets de la stimulation du système nerveux de relaxation, même en écoutant une méditation guidée de 20 minutes, peuvent être considérables.
En combinant thérapies cognitives et méditation, on réduit fortement le risque de rechute après un épisode dépressif.
Méditer permet de prendre conscience de ses propres pensées négatives et de les relativiser, pour ne pas entrer dans des cycles de ruminations.
Les patients apprennent aussi à être plus tolérants et bienveillants vis-à-vis d’eux-mêmes, un facteur nommé autocompassion.
Notre système immunitaire est en grande partie logé dans l’intestin et l’interaction entre l’intestin et le cerveau est une relation complexe et extrêmement importante. Si vous avez un intestin en santé, votre cerveau sera en santé!
De plus, si vous mangez bien, vos mettez toutes les chances de votre côté pour vous sentir mieux.
Évitez les aliments inflammatoires (gluten, produits laitiers) et les produits transformés.
Les anti-inflammatoires naturels tels que les acides gras polyinsaturés (huile de poisson), la curcumine (composant actif du curcuma) et les probiotiques, pour n’en nommer que quelques-uns, peuvent vous aider.
Ne vous laissez pas séduire par la simplicité du modèle «une maladie, un médicament». Il n’y a pas de place pour vous dans cette équation.
Voici quelques articles sur les antidépresseurs qui sont forts intéressants :
-https://kellybroganmd.com/recent-study-confirms-that-antidepressants-increase-suicide-risk/?fbclid=IwAR3jbms5u_Yxo6P4EY2DTeEpgr4GZYPVYRfRj1YnZ7xDJtR05g5LLkI3Mp0
-https://kellybroganmd.com/from-gut-to-brain-the-inflammation-connection/
Sur ce, Bonne semaine !
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