C’est vrai que c’est embêtant un fessier faible. C’est définitif que ça nuit à notre performance dans le contexte des exercices pour le membre inférieur, tel le squat et le deadlift.
Seulement, si j’avais 1$ pour toutes les fois où un client m’a dit qu’il avait 1 ou, au pire, 2 fessiers faibles, je serais probablement millionnaire… ou presque !
Ces 20 dernières années, on a fait, en entraînement, le culte de la chaîne postérieure. Il me semble que, à chaque fois qu’on en parle, on répète à peu près la même chose :
« La chaîne postérieure est faible… on doit la renforcer »,
Oui, je sais, c’est assez classique ! Seulement, si on en parle encore en 2019, c’est peut-être parce que on n’est pas allé à la cause !
À vrai dire, il ne peut qu’y avoir une cause qui explique un ou des fessiers faibles. Rien n’est si simple. Seulement, c’est mon opinion que, une fois que l’on marche, il est peut-être trop tard, d’une certaine façon, pour rattraper ce trop fameux déséquilibre.
Lorsque l’on analyse la contraction des différents groupes musculaires durant la marche, on se rend bien compte que le fessier n’y est que pour très peu.
Serait-il alors un peu trop tard ?
Est-ce que des exercices dont la position érigée est le pré requis sont appropriés pour équilibrer la tension et la force des muscles antérieurs et postérieurs de la hanche ?
À mon avis, la réponse est tout simplement : non.
C’est justement pour cette raison que, dans à peu près tous les cas, je vais ré éduquer le patron moteur du rampé avec mes clients. Ils en ont à peu près tous de besoin pour des performances optimales !
-Mathieu Boule
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